En première lecture, j'avais affirmé la nécessité de la révision de la gouvernance des coopératives ou, à tout le moins, de certaines d'entre elles, dont la taille est source d'efficacité mais aussi d'éloignement pour les agriculteurs coopérateurs. Je souscris à l'argumentaire de M. Potier et de M. Garot, que j'ai écoutés avec attention. En effet, je ne suis pas convaincu que ce soit à la coopération d'organiser sa propre réforme. Associer les coopératives à nos réflexions aurait du sens ; c'est le rôle du Parlement, qui a vocation à prendre en compte le fonctionnement des coopératives et les remarques exprimées. L'éloignement des coopératives constitue un enjeu majeur. À ce titre, des similitudes existent avec la question qui a fait débat précédemment ; il serait de la responsabilité de l'Assemblée nationale de traiter de groupes qui ont atteint une taille nationale, voire internationale.