Je suis désolé, monsieur le ministre, mais, franchement, je ne comprends toujours pas. Je comprends, en revanche, que nous sommes face à une dérive de la pratique institutionnelle. Soit l'on considère qu'il y a un problème d'ordre législatif avec la coopération agricole, et c'est au Parlement de changer la loi, car c'est lui qui fait la loi, et non le Gouvernement, soit l'on considère que ce sujet relève du domaine réglementaire du fait de sa grande technicité, et il est alors de la compétence du Gouvernement. Il faut choisir ; en l'occurrence, on ne peut pas être dans le « en même temps ». Faites confiance aux parlementaires : si le sujet mérite l'élaboration de dispositions législatives, il revient aux parlementaires de les produire : c'est notre rôle !