Vous allez faire confiance aux coopérateurs pour rédiger la loi avec le ministère. Lors du débat sur les prix, vous avez dit faire confiance à l'interprofession pour les fixer, plutôt que d'être plus directifs et d'établir des indicateurs. Puis, lorsque nous parlerons des produits phytosanitaires, vous nous direz qu'il faut faire confiance à la profession, qui aura l'intelligence d'éliminer elle-même les pesticides. En revanche, quand on aborde le droit du travail, vous faites beaucoup moins confiance à la CGT, aux ouvriers ou aux comités d'entreprise pour qu'ils rédigent la loi avec vous. Il y a donc deux poids, deux mesures.
M. Moreau disait tout à l'heure que l'on ne cessait de lui reprocher d'être l'homme des lobbys. Je voudrais sincèrement le défendre : je suis tout à fait convaincu que M. Moreau n'est pas essentiellement l'homme des lobbys,...