Il va de soi, monsieur le ministre, que ce cahier des charges pourra être défini par vos services, par décret. Un dialogue avec toutes les parties prenantes – ce que vous savez si bien faire – permettra de déterminer les conditions de cette expérimentation.
Des producteurs, organisés dans une AOP, des transformateurs et des distributeurs se réunissent pour dire que chacun est payé : le consommateur doit le savoir. Or ce ne sera possible que si la puissance publique appose un label, comme c'est le cas pour le bio ou pour le commerce équitable. Il n'y a aucune contradiction entre label public et initiative privée, bien au contraire : l'un permet l'autre. Bruxelles et Bercy n'ont rien à voir là-dedans : c'est la société qui se met en mouvement et qui produit de la valeur ajoutée économique, sociale et environnementale.
Merci, monsieur le rapporteur, de votre avis favorable ; et j'ai bien senti, dans la position du Gouvernement, qu'il y avait une marge de manoeuvre que nos collègues sauront, j'en suis sûr, exploiter – je les en remercie par avance.