La culture de la canne à sucre est une activité importante pour l'économie des territoires ultramarins. Le mode de production actuel reste calqué sur les modes de production industrielle : la surexploitation des sols et l'usage des pesticides y sont majoritaires. Pourtant, la canne à sucre peut faire l'objet d'une politique publique d'incitation à l'agriculture raisonnée et biologique. À La Réunion par exemple, 83 tonnes de canne bio sont produites en ce moment, dont 73 partent dans des usines où elles sont mélangées avec de la canne non bio. C'est un véritable gâchis. La conséquence en est que la quasi-totalité de notre sucre est non bio. C'est une perte incroyable alors qu'il s'agit d'un produit qui peut être un nouveau modèle de production pour nos territoires. L'État doit encourager la production de canne bio et être un élément moteur pour atteindre un volume de production suffisant afin de permettre la transformation de la matière première sans devoir la mélanger avec une production non bio.
À cette fin, le groupe La France insoumise demande que le Gouvernement commande « un rapport sur la production de canne à sucre biologique en outre-mer et la possibilité de la mise en place de quotas obligatoires dans les usines sucrières » pour permettre le développement d'une culture plus vertueuse pour nos territoires.