Dans les cours d'école, malheureusement, c'est « dis-moi comment tu t'habilles, je te dirai qui tu es » et « dis-moi ce que tu manges, je te dirai à quelle famille tu appartiens ». On sait bien, en effet, les terribles inégalités que produit la pauvreté en matière d'accès à une alimentation saine, respectueuse de la santé, de l'environnement, des hommes et des femmes.
Alors que le plan pauvreté a été annoncé aujourd'hui, je veux prolonger de ce point de vue le débat sur les cantines scolaires. J'ai écouté attentivement le long discours par lequel le Président de la République a présenté ce plan. Il a rendu hommage aux communes – nombreuses, en particulier, dans ma famille politique – , qui ont choisi depuis longtemps d'appliquer en la matière une tarification sociale, prenant en compte les capacités contributives des familles.