Je comprends la préoccupation concernant les plastiques : c'est un problème sérieux, dont il faut s'occuper. Néanmoins, avant d'interdire de façon systématique – l'amendement de Mme Goulet est très taquin à cet égard, je reconnais bien là son esprit – , nous devons disposer d'études d'impact sérieuses.
Comme l'ont indiqué certains des orateurs qui ont présenté les amendements, le plastique est dangereux, notamment quand on le réchauffe : il y a des risques de transfert de matière. Toutefois, on ne réchauffe généralement pas les piques à steaks, ni les couverts jetables, et encore moins les plateaux repas.
Nous ne pouvons pas prendre des décisions de ce type, au sein de l'Assemblée nationale, sans en connaître les tenants et les aboutissants, sachant qu'elles ont un fort impact sur nos entreprises et nos emplois. Bien évidemment, il ne faut pas transiger avec la défense de l'environnement – j'en suis le premier garant – , mais il faut tout de même disposer d'un minimum d'études d'impact pour pouvoir prendre de telles décisions. J'émets donc un avis défavorable sur l'ensemble des amendements.