Nous avions, avec Gérard Bapt, interdit le bisphénol dans les biberons, puis dans les contenants alimentaires. Nous devons aujourd'hui interdire le plastique dans les cantines scolaires.
Messieurs, la quantité de spermatozoïdes dans le sperme des hommes en Europe a diminué de 60 % en quarante ans. Mesdames, une sur dix d'entre nous est atteinte d'endométriose; parmi les femmes atteintes, 30 à 40 % rencontrent des problèmes de fertilité. L'impact des perturbateurs endocriniens sur la santé est lourd, a fortiori pour les foetus, les enfants et les adolescents, qui sont plus vulnérables. Les perturbateurs génèrent des cancers hormono-dépendants et des effets transgénérationnels, ce qui signifie que les enfants et les petits-enfants des personnes touchées peuvent avoir des séquelles. C'est une transformation physiologique de l'espèce humaine, et nous devons répondre à la demande exprimée par des parents d'élèves et le collectif « Cantine sans plastique ».
Voilà le sens de mon amendement; je souscris complètement à l'argumentaire de Laurianne Rossi. Mon amendement prévoit une mise en oeuvre plus rapide, mais nous partageons le même objectif de protéger la santé des enfants qui vont à l'école.