J'émets, pour les mêmes raisons, un avis défavorable. Je n'ajouterai rien à ce que vient de dire le rapporteur Jean-Baptiste Moreau.
S'agissant des abattoirs de proximité, je suis pour ma part plutôt favorable à ce que l'on y aille lorsqu'il y existe une dimension économique au projet et que l'on parvient à démontrer la viabilité d'une unité d'abattage grâce au nombre d'éleveurs susceptibles d'y conduire leurs animaux, c'est-à-dire que l'on est en mesure d'y organiser la collecte et l'abattage dans de bonnes conditions.
D'ailleurs, le grand plan d'investissement a également pour rôle de soutenir des démarches comme celles-là. On le voit bien dans certaines zones de montagne, ou dans certaines plaines : certains éleveurs sont obligés de faire une centaine de kilomètres pour pouvoir conduire quelques moutons à l'abattoir.
Nous avons donc, là aussi, besoin de travailler sur une structuration de l'offre et sur le type de marché adéquat pour rendre service aux éleveurs.