M. Ruffin parle de cap, mais ce cap, nous sommes aujourd'hui en train de le perdre complètement. Nous ne parviendrons pas à une agriculture plus respectueuse de l'environnement si nous n'emmenons pas les agriculteurs avec nous. On aura beau invoquer tous les principes de bonne conscience, nous allons aboutir ce soir à du grand n'importe quoi en détricotant tout ce qui ce qui a été fait dans le cadre des états généraux de l'alimentation, alors que nous étions parvenus à une forme d'équilibre.
Inscrire notamment dans les objectifs de la restauration collective une proportion de 50 % de produits de qualité, dont 20 % de bio, était déjà un cap majeur. Les agriculteurs vont penser que nos débats sont du grand n'importe quoi. Cela créera des tensions et nous nous préparons une soirée compliquée. Je suis désolé de le dire, mais je ne parviens plus à saisir la cohérence des débats dans cet hémicycle.