J'aimerais que M. le ministre réagisse à ce sujet.
Au lendemain d'un jugement qui vient de condamner six membres de la Confédération paysanne à payer 120 000 euros de dommages et intérêts, je souhaite rendre hommage aux militants, tant des associations locales que des syndicats tels que la Confédération paysanne, qui ont contribué à faire de la ferme des mille vaches un point de fixation, un point d'arrêt. Grâce à cela, les questions sur l'agriculture sont posées non pas en l'air, de manière théorique, mais à partir d'un cas concret, sur un territoire. Il y a une lutte, où se manifeste de l'espoir, de l'inquiétude, de la joie. S'agit-il d'aller vers cette agriculture ? On se souvient des vignettes dans Tintin en Amérique, où des porcs entrent d'un côté et des saucisses sortent de l'autre. Est-ce cela que nous voulons ?
Nous vous proposons d'inscrire dans le texte de loi que nous ne voulons pas cela. Ce que nous voulons, c'est une agriculture vivrière, qui permet le développement des petites fermes.