Il y a un travail nécessaire d'explication de ce que nous faisons. Par exemple, à l'heure où je vous parle, une commission spéciale examine le projet de loi PACTE – plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises – tandis que les députés intéressés par les sujets agricoles débattent dans l'hémicycle. Rien n'empêche ces députés d'être présents parmi nous en nombre. Il n'est pas obligatoire de faire partie de la commission des affaires économiques pour siéger cet après-midi dans l'hémicycle et participer à ces débats, au demeurant extrêmement intéressants.
J'entends votre demande relative à l'organisation de nos travaux, mais les journées européennes du patrimoine se tiennent demain. Il est donc impossible de siéger dans l'hémicycle, puisque les portes de l'Assemblée nationale seront ouvertes au public pour lui permettre de découvrir l'institution, ce qui est heureux. Lundi, l'ordre du jour de l'Assemblée nationale prévoit l'examen du projet de loi relatif à la fraude.
En ce qui me concerne, j'accueille demain les journées européennes du patrimoine au sein du ministère de l'agriculture. C'est un événement dans l'événement, puisque nous abriterons un immense marché du terroir, alimenté par tous les lycées agricoles qui viendront faire découvrir et vendre, aux visiteurs du ministère, leur production viticole, vinicole, de foie gras et d'autres denrées.
Lundi, je devrai me rendre en Italie pour une réunion européenne très importante, où nous parlerons de la PAC, des questions d'alimentation et des sujets sanitaires. Il n'est donc pas question – il est tout simplement impossible – de reporter la discussion de ce texte. Je propose donc que nous continuions en essayant d'accélérer les débats, tout en apportant les réponses nécessaires. Pour ma part, j'y suis prêt : je suis un lève-tôt et un couche-tard, je n'ai pas besoin de beaucoup de sommeil. Passé vingt-trois heures, je tiens habituellement une forme olympique. Plus les heures passent, plus cette forme augmente !