Mon rappel au règlement a trait au déroulement de la séance et, plus précisément, au moment auquel l'Assemblée tiendra le débat sur l'interdiction du glyphosate. Quelle que soit l'heure à laquelle il aura lieu, j'y serai, mais je souscris à la demande raisonnable qui a été formulée tendant à ce que l'on aborde cette question plus tôt. En effet, cela aura une incidence sur le fait que je dispose ou non de temps de parole. Le choix fait par un certain nombre de groupes de demander la mise en oeuvre de la procédure du temps programmé prive les non-inscrits de la possibilité de s'exprimer à partir du moment où les soixante minutes de temps de parole sont épuisées. En tout état de cause, le bon sens voudrait que l'on examine ces dispositions avant quatre ou cinq heures du matin.
Par ailleurs, je ferai remarquer à nos collègues que le jugement sévère que les Français ont porté sur le vote de l'Assemblée nationale dans la nuit du 28 au 29 mai ne concernait pas seulement la forme mais aussi le fond de la décision prise. Si notre décision pouvait être différente, sur le fond, quelle que soit l'heure à laquelle le débat interviendra, je serais heureuse de l'évolution de la position d'un certain nombre de nos collègues.