Cet amendement concerne le nécessaire encadrement de la publicité et du marketing alimentaires en direction des enfants et des adolescents. Lors de la première lecture, nous avions déposé plusieurs amendements pour protéger ces populations vulnérables de messages publicitaires qui ne servent pas leur santé. Comment peut-on déployer une démarche éducative à la télévision, à la radio et sur internet, sachant que la publicité a un rôle dans ce domaine ? Les messages doivent être cohérents: on ne peut pas dire que l'on veut développer l'éducation à l'alimentation et ne pas adapter le cadre juridique de la publicité à ce souhait.
Nous avions posé un principe très simple, à savoir qu'il ne fallait autoriser que les publicités vantant des aliments bons pour la santé des enfants et des adolescents. C'est un message nutritionnel assez simple et que l'on peut entendre pour que les produits faisant l'objet d'une publicité soient moins gras, moins salés et moins sucrés. On sait tout cela !
Cet amendement a été rejeté en première lecture en mai dernier. Nous présentons ce soir une version minimale, qui propose simplement d'encadrer la publicité et le marketing alimentaires auxquels sont exposés les enfants, à charge ensuite au Gouvernement de tracer les limites de façon plus précise et plus concrète.
Monsieur le ministre, je sais que vous allez me répondre que cela relève de la responsabilité du CSA – Conseil supérieur de l'audiovisuel –...