Ce que je trouve choquant, monsieur le ministre, est que le Parlement n'ait pas été associé.
Il avait été dit au Parlement européen et dans d'autres instances, que nous souhaitions qu'aucun accord ne soit conclu avec les Japonais, notamment en matière commerciale, s'il n'incluait l'obligation pour eux de respecter les décisions de la Commission baleinière internationale et toutes les résolutions de l'Organisation des Nations unies, qui exigent que l'on cesse de chasser les baleines car plusieurs variétés de cette espèce animale ont déjà disparu.
Au cours des vingt dernières années, le Japon a déjà assassiné 10 000 baleines. Il annonce non seulement qu'il n'essaiera plus de déguiser cette chasse en enquêtes scientifiques, mais qu'il compte reprendre la chasse commerciale, qui, dans l'époque à laquelle nous vivons, n'est d'aucun intérêt pour l'alimentation humaine.
Je voudrais qu'il soit dit que, dans le Parlement français, des Français ont protesté contre cette mauvaise manière, et pris la défense des baleines, qui n'étaient pas en état de le faire elles-mêmes dans l'hémicycle.