La faune sauvage n'est pas de la compétence de mon ministère. C'est le ministère de la transition écologique et solidaire qui en a la responsabilité.
Monsieur Lachaud, j'ai entendu votre plaidoyer en faveur du bien-être animal. Vous ne trouverez personne ici pour vous dire que la première préoccupation des éleveurs n'est pas de veiller au bien-être de leurs animaux. Vous avez décrit certains élevages mais ceux-ci ne se trouvent pas en France. Vous avez évoqué des poulaillers de plusieurs dizaines de milliers de volailles et des élevages de plusieurs dizaines de milliers de porcs, mais ce ne sont pas des structures françaises. Allez voir les exploitations françaises ! Allez sur le terrain et vous verrez que nos exploitations ne ressemblent pas à cela.
Vous avez cité la Chine et d'autres pays. Certes, votre description vaut pour ces pays – vous avez raison – mais nous ne légiférons pas pour la Chine ni les États-Unis, et c'est heureux – nous avons déjà suffisamment à faire, regardez l'heure tardive.
Cet article est éminemment important. M. Dombreval a rappelé plusieurs éléments du débat en première lecture. Nous avons effectué de véritables avancées, qui – il faut le souligner – avaient été engagées sous le précédent quinquennat. En un an, nous avons autant progressé qu'au cours de ces quinze dernières années.
De plus, le bien-être animal est un élément important de l'avenir de l'élevage français qui contribue à une alimentation sûre, saine et durable. Outre l'impératif de protection des animaux, l'amélioration des conditions de l'élevage participe à l'amélioration de la santé des animaux. Un animal qui va mieux est un animal moins malade pour lequel on peut diminuer l'utilisation des antibiotiques. Dans ce domaine également, nous affichons de très bons résultats. Merci aux éleveurs et aux vétérinaires qui y travaillent.