La France produit quelque 16 milliards d'oeufs. En Allemagne, dont la production est dix fois moindre, un trou est percé dans la coquille pour procéder au sexage puis l'oeuf est rebouché. Nous ne pouvons pas le faire compte tenu de la quantité d'oeufs produite sur le territoire national.
Une entreprise est en train de développer un système alternatif permettant le sexage de l'oeuf avant l'éclosion, sur lequel nous allons investir 4,3 millions d'euros. Nous espérons des résultats probants le plus rapidement possible.
Former, c'est savoir traiter de façon respectueuse un animal mais aussi changer les moeurs et les pratiques ainsi que le regard que l'on porte sur celles-ci. Il faut donc former les éleveurs, les transporteurs, et les abatteurs. Cela doit se traduire dans des plans de formation et des outils de diagnostic.
Accompagner, c'est modifier les méthodes d'élevage et faire du bien-être animal un élément de l'avenir de nos filières. Il n'est pas soutenable d'en faire porter la responsabilité et le coût aux seuls éleveurs. Cela mettrait en péril des filières entières. Pour éviter des importations dont nous ne maîtriserions pas le mode d'élevage, nous devons assurer un accompagnement à travers des plans de filières. Je cite l'exemple de la filière oeuf qui doit disposer d'un système alternatif à la cage, au sol ou en plein air, dans quatre ans. Il faut éviter que les producteurs assument seuls le coût du renouvellement des cages. La construction de nouvelles cages sera interdite à compter de la promulgation de la loi.
Contrôler et sanctionner, c'est détecter les mauvaises pratiques et les faire cesser. Et il faut pour cela rendre le contrôle plus efficace en modifiant ses modalités, mieux former les contrôleurs mais aussi garantir l'effectivité des sanctions en sensibilisant le pouvoir judiciaire. M. Dombreval a rappelé tout à l'heure notre intention en la matière.
Informer, c'est garantir la transparence pour l'ensemble des contrôles.
Telle est, en quelques mots, la stratégie que nous comptons développer, en collaboration avec les filières, en faveur du bien-être animal. Celui-ci, je le rappelle, commence aussi par le bien-être des éleveurs – c'est absolument essentiel.
Depuis quinze mois, je visite des élevages, je rencontre des producteurs, et personne ne m'a rapporté que les animaux étaient maltraités dans les élevages. Nous savons quel soin les éleveurs apportent à leurs animaux parce qu'ils en ont besoin et parce qu'ils sont respectueux du bien-être animal. C'est l'hommage que nous devons rendre aux éleveurs de France et à la ferme France.
Le 24/12/2018 à 15:00, sandrine lefevre a dit :
désolée ce message en vous étais pas destiné mais demandez à l'association de vous indiquez les noms et adresses des élevages indignes et surtout ne les prévenez pas de votre arrivée. merci sandrine
Le 24/12/2018 à 14:52, sandrine lefevre a dit :
magnifique
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