Vous demandez que soit respectée une distance minimale pour l'épandage des pesticides. Je reprends pour ma part l'exemple du président Mélenchon, qui parlait précédemment avec coeur de Château-Chalon. Beaucoup de nos vignobles jouxtent les jardins de maisons d'habitation. Vous savez très bien que dans certaines conditions climatiques, pour sauver la récolte, en cas d'attaque forte d'oïdium ou de mildiou, il faut appliquer un traitement sans attendre. Certains vignobles sont en bio, et on y multiplie les traitements au soufre, au cuivre, lesquels ne sont d'ailleurs pas sans conséquences sur l'environnement – on manque toutefois de connaissances précises à ce sujet. Interdire l'épandage de tout produit à moins de 200 mètres d'une zone d'habitation n'est pas possible pour une grande partie du vignoble, sauf à risquer de perdre les récoltes.