Je ne comprends pas : on vous parle de la santé, et vous nous répondez qu'il faut sauver les vignobles. Je souhaite bien sûr qu'on sauve les vignobles, mais l'amendement a pour objet d'interdire à moins de 200 mètres des lieux de vie et des lieux pouvant accueillir du public « tout traitement phytosanitaire contenant des substances actives classées cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction 1 à 3 », au titre du règlement européen du 16 décembre 2008. Il ne s'agit pas de n'importe quel produit. On ne peut pas répondre à cela qu'il faut sauver les vignobles. Il faut évidemment continuer à faire du vin dans ce pays mais comment mettre cela en balance avec la santé des habitants ? Vous nous dites également qu'il faut du dialogue. Il en faut, certes, mais on voit le résultat : depuis 2008, plus 12 % de pesticides. Voilà à quoi a abouti le dialogue !