Monsieur Ruffin, l'amendement no 836 deuxième rectification rend impossible l'exportation de produit à base d'atrazine. Le président Mélenchon et moi-même ne nous sommes pas bien compris, mais nous partageons votre objectif. À l'heure actuelle, aucune autorisation n'est nécessaire pour exporter. Seuls les produits réputés dangereux susceptibles d'être importés sur le sol français doivent en obtenir une. Par exemple, pour le produit destiné à tuer les criquets pèlerins, il n'existe aucune demande sur le sol national, ni plus généralement en Europe, où on ne rencontre pas ce type de criquet. Or nous devons laisser au continent africain la possibilité de lutter contre une invasion de criquets. Mais les deux sous-amendements auxquels le Gouvernement est favorable permettent de viser les substances à risque afin d'en interdire l'exportation, ce qui protège les pays tiers en matière d'utilisation de certains produits.