Le président de notre groupe a déjà utilisé de nombreux arguments sur le sujet. Je pense que ce soir, dans la mesure où c'est l'objectif du Président de la République, répété par le ministre, nous pouvons nous mettre tous d'accord pour inscrire dans la loi que nous ne parlerons plus de glyphosate dans trois ans. Ce n'est pas une intention qui pourra être repoussée s'il y a des difficultés, c'est un objectif qui de toute manière sera contraignant, obligera à investir dans la recherche et à changer de paradigme dans l'agriculture française et dans la façon de traiter nos terres.
Telle est la proposition que nous faisons ce soir, sur laquelle nous pourrons certainement nous mettre d'accord, malgré toutes les subtilités de délai.
Comme l'a rappelé M. le ministre, la subtilité européenne demeure bien présente. Elle consiste à autoriser le glyphosate pour cinq années supplémentaires, sans dire qu'il faudra cesser de l'utiliser au bout des cinq ans. La France devra être ferme sur cette dimension, parce qu'elle en a conscience et qu'elle a inscrit le principe de précaution dans sa Constitution, principe qu'il convient de le mettre en oeuvre.