Il y a encore six ou sept mois, avec l'Allemagne, le sujet n'était pas forcément abordé. Mais la nouvelle ministre allemande, lors de sa récente venue à Paris pour discuter de la PAC, a évoqué la réduction de l'usage des produits phytosanitaires, car l'opinion allemande est en train d'évoluer. Il en va de même en Belgique, alors que le pays utilisait le glyphosate en grande quantité.
Nous essayons, grâce au travail que nous menons et aux relations personnelles que nous entretenons avec les différents ministres, de créer chez nos partenaires européens une émulation propice au changement, de telle sorte que, lorsque de nouveau l'autorisation devra être accordée, l'Europe se prononce en faveur de l'arrêt de l'utilisation du glyphosate.
Nous allons donc mettre en place un groupe de travail sur toutes les alternatives au glyphosate afin d'adopter, avec les États membres et leurs instituts techniques, une démarche européenne cohérente.
À l'instar du rapporteur, j'émets donc un avis défavorable sur l'ensemble des amendements car je vous ai expliqué la méthode grâce à laquelle nous pourrons honorer les engagements que nous avons pris devant les Français.