Ce débat dure depuis un an, puisqu'il a commencé à l'automne dernier – cela a été rappelé à de nombreuses reprises. Au fond, nous suivons une trajectoire qui est assez intéressante, puisque nous avons tous pour objectif de sortir, dans le délai le plus raisonnable possible, de l'utilisation de ce produit. Quand on se penche sur les différents amendements, on s'aperçoit que plusieurs collègues ont inscrit 2021 pour date de sortie du glyphosate, alors même qu'ils disent que ce produit est un vrai poison. Cela montre bien qu'il est difficile d'en sortir immédiatement...
En mai, nous avons eu un débat très riche et très animé, qui nous a conduits à nous positionner sur l'amendement de Matthieu Orphelin. Cet amendement nous a permis d'avancer collectivement et je crois sincèrement que nous avons avancé dans le bon sens. Depuis, des engagements très forts ont été pris : des ministres se sont assis à la même table et ont décide de proposer une méthode. D'ailleurs, au cours de la discussion générale, Matthieu Orphelin a rappelé que nous n'étions pas là pour refaire le match, mais qu'il fallait avancer. C'est ce qu'ont également rappelé le rapporteur, le ministre, ainsi qu'un certain nombre de collègues. Nous sommes sur une bonne trajectoire.
N'oublions pas non plus que nous avons créé une mission d'information parlementaire, qui va notamment se charger du suivi des alternatives au glyphosate, à partir du 27 septembre prochain. J'ai l'honneur de faire partie de cette mission parlementaire, qui va travailler à trouver des alternatives, filière par filière. Je rappelle que cette mission est transpartisane et que nous serons tous représentés.