Le procès qui a eu lieu aux États-Unis n'a fait que me conforter dans l'idée que je ne veux pas du glyphosate. Je suis comme vous : je n'en veux pas, je n'en veux plus. J'ai vite compris qu'il était essentiel d'accompagner les agriculteurs pour les aider à sortir du glyphosate, auquel ils se sont habitués, parce qu'il faut bien reconnaître qu'il n'est pas cher et facile d'utilisation. Il n'est pas évident de sortir d'habitudes qui ont quelque chose de facile et de pratique.
L'arrêt du glyphosate, pour moi, devait obligatoirement aller de pair avec un accompagnement des agriculteurs, qu'il faut aider à trouver des solutions alternatives. Je me suis posé la question de l'opportunité d'inscrire la date de sortie dans la loi, du bénéfice que l'on pouvait en tirer. Et je suis finalement arrivé à la conclusion qu'il valait mieux ne pas l'inscrire.