Aujourd'hui, pour continuer à produire leurs betteraves, les betteraviers n'utilisent plus de néonicotinoïdes, puisque c'est interdit. Ils respectent la loi, mais ils pratiquent trois épandages de pesticides pour chaque récolte. Je ne suis pas persuadé que ces épandages soient meilleurs pour l'environnement que les néonicotinoïdes mais, en tout cas, il fallait mettre fin à l'usage de ces produits, puisqu'ils avaient des effets dramatiques sur les abeilles et sur la biodiversité.
La différence, ici, c'est que les personnes que le ministre a réunies au sein de la task force se sont engagés et ont fait la promesse solennelle que nous sortirions de ce système en trois ans.