Nous y voilà : c'est la fin provisoire de nos débats. Il en sort un texte équilibré, avec deux volets – j'ai envie de le dire de cette manière. D'une part, il y a l'inversion de la construction du prix, et des outils nécessaires à nos agriculteurs pour la réussite des futures négociations commerciales. D'autre part, il y a la réponse aux attentes sociétales, en matière de bien-être animal, dont nous avons longuement parlé – il y a encore à faire, mais on avance – et en matière, j'y tiens, d'alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous.
Cette loi est une étape importante. Elle sera bien évidemment complétée par tous les chantiers en cours, notamment sur le foncier et la fiscalité. Elle n'est qu'une étape – j'y insiste, car c'est comme cela que je le ressens. Elle n'est pas un point final, mais au contraire le début d'une co-construction avec les professionnels, pour continuer à faire évoluer notre modèle agricole.
Je tiens à vous remercier toutes et tous, mes chers collègues. Je remercie aussi, bien sûr, les présidents et vice-présidents de commission qui se sont succédé au banc, le rapporteur, Jean-Baptiste Moreau, la rapporteure pour avis, Laurence Maillart-Méhaignerie, et bien évidemment M. le ministre et son cabinet, toujours prêt à nous épauler. Merci beaucoup à toutes et tous. Même si certains moments ont été difficiles, voire un peu tendus, y compris aujourd'hui, je garderai un beau souvenir de nos débats. Je pense que le chemin est encore devant nous, avec les agriculteurs bien évidemment.