On a reproché au Gouvernement de ne pas prendre suffisamment d'engagements et de ne pas prévoir suffisamment d'actions sur ce sujet. C'est faux. Nous sommes à l'avant-garde mondiale pour ce qui concerne ces outils de financement. Nous avons émis et réémis des obligations. Nous nous sommes engagés, lors du Climate Finance Day, à assurer la liquidité des souches que nous avons placées. Aujourd'hui, l'encours s'élève à 15 milliards d'euros. Nous sommes en train de faire émerger un marché, ce qui représente un véritable travail.
Nous mettre un carcan serait contre-productif, alors que nous sommes en train de montrer que nous sommes extrêmement volontaires et en pointe sur ce sujet. Nous devons continuer à être efficaces et à entraîner dans ce sillage des obligations vertes d'autres pays qui ont exprimé leur intérêt, sans être pour autant à un niveau tel que le marché se structure et la demande croisse.
Par ailleurs, nous voulons faire en sorte que le contenu des investissements verts à valoriser par le biais de telles émissions soit en proportion dans notre budget, pour lequel le Parlement sera à la manoeuvre avec le Gouvernement.