Avis défavorable. Si nous avons choisi de légiférer sur les cryptomonnaies, c'est qu'il s'agit d'un mode de financement en pleine expansion – une vingtaine d'opérations ont été recensées l'année dernière, pour un montant moyen de 25 millions d'euros, soit 500 millions d'euros au total, ce qui est significatif.
Comme vous l'avez signalé, les risques d'arnaques et de blanchiment sont, dans ce domaine, très importants. En ne faisons rien, nous laisserions donc ces crypto-actifs se développer dans une sorte de Far West, exposant les épargnants aux pires arnaques.
La vertu du dispositif proposé est double : elle permet à la fois de créer un cadre qui incite aux bonnes pratiques et de rassurer les investisseurs qui pourraient être intéressés par ce type de financement mais sont retenus par les risques qu'ils comportent.