Je ne soutiendrai pas cet amendement de suppression, car je salue la démarche du Gouvernement vis-à-vis de la technologie blockchain.
L'article 26 est essentiel pour donner un cadre souple à la transformation de l'économie qui débute grâce à cette nouvelle technologie dont le potentiel disruptif est sans doute au moins aussi important que celui d'internet depuis vingt-cinq ans.
Les crypto-actifs et leurs échanges font partie de cette économie et font l'objet d'une compétition européenne et mondiale : deux cents opérations d'ICO ont été conduites en Suisse, contre vingt en France, alors que nous disposons de tout le potentiel nécessaire. Or, je n'ai pas envie que la France voit ses talents dans le domaine de la blockchain partir en Suisse parce que l'Autorité fédérale de surveillance des marchés Financiers (FINMA), équivalent de notre AMF, a su y bâtir un cadre souple permettant aux entreprises de lever des fonds.
C'est pourquoi non seulement je soutiens l'article 26 mais j'espère en outre que le Gouvernement ira beaucoup plus loin pour soutenir cette économie, sans attendre, car il y a vraiment urgence.