Je souhaite revenir sur l'un des derniers points que vous avez abordés, celui de la restauration collective, qui est effectivement un levier important, s'agissant tant du changement de nos habitudes alimentaires que de la production agricole. Nous avons pu identifier que c'était l'un des foyers de prédilection de l'alimentation ultra-transformée. Nous avons constaté en outre que, depuis 2015, le Groupe d'études des marchés en restauration collective et nutrition, le fameux GEMRCN, qui travaillait sous l'égide de Bercy, semble ne plus véritablement fonctionner. Pourquoi cette période de latence qui nous paraît très longue ? De nombreux acteurs déplorent l'absence d'actualisation des recommandations de ce guide pratique, très utilisé par les intendants de la restauration collective, notamment scolaire, dans la constitution des repas. Cette absence de réactualisation est un problème dans la mesure où le quatrième Programmme national nutrition santé (PNNS), en route depuis de nombreux mois, n'est pas transposé dans les recommandations du GEMRCN. Une action résolue est-elle en cours sur ce volet ?