Nous partageons avec ma collègue Agnès Buzyn l'objectif que tous nos concitoyens, à l'école comme à l'hôpital, puissent bénéficier d'une alimentation de meilleure qualité, accessible en termes de prix et d'approvisionnement.
Je peux vous répondre s'agissant de l'approvisionnement et de la structuration de l'offre : nous avons besoin de producteurs et de transformateurs capables de travailler sur ces questions et de proposer une offre au marché des collectivités. Pour le reste, il ne m'appartient pas de porter un jugement sur la pertinence des fermetures de cuisines dans les hôpitaux. En tant qu'élu local, j'ai eu à faire face au problème. Nous nous sommes battus à l'époque pour faire en sorte de maintenir ce service. Mais à la place que j'occupe ici, il ne m'appartient pas de porter un jugement particulier sur ces fermetures ou ces ouvertures. Cela relève de la politique hospitalière, qui n'est pas de ma compétence.
Pour autant, nous nous concertons souvent avec ma collègue autour du Programme national nutrition santé (PNNS). C'est peut-être nouveau, mais nous travaillons beaucoup dans le cadre interministériel, et nous essayons de développer la transversalité. Pendant trop longtemps, les ministères ont travaillé en silo. Aujourd'hui, nous essayons de mutualiser nos efforts pour répondre à ces enjeux. Nous avons la volonté de mieux articuler le Programme national alimentation avec le PNNS.