Le Normand que je suis est sensible à votre référence à la pomme. (Sourires.)
Une discussion est en cours au niveau européen sur l'étiquetage nutritionnel du vin. Nous travaillons avec le ministère des solidarités et de la santé afin de défendre une position conjointe sur ce sujet.
Dans la loi EGALIM, nous avons pris des mesures concernant l'étiquetage d'origines dans certains cas identifiés dans la loi. Avec le ministère des solidarités et de la santé, nous abordons cette problématique sous l'angle de la prévention à l'égard des mineurs et des femmes enceintes, et en alertant sur l'abus d'alcool en général.
Le règlement européen permet aussi aux producteurs de vin d'utiliser l'étiquetage dématérialisé pour apporter certaines mentions. Nous devons continuer à travailler sur ce sujet.
Bon nombre de producteurs, du Val de Loire notamment, se servent désormais de l'étiquetage pour mettre en avant le type de culture qu'ils pratiquent – bio, raisonnées ou autre – car cela leur permet de mieux valoriser leur production. Nous n'avons pas encore suffisamment avancé au niveau européen pour que je puisse vous apporter une réponse plus précise concernant la mention sur l'étiquette de la liste des produits que vous avez cités.