Je ne vais pas revenir sur la problématique des phytosanitaires dont vous venez de parler longuement en mentionnant l'inscription dans la loi de certains produits tels que le glyphosate qui, comme nos auditions l'ont montré, n'est qu'une partie émergée de l'iceberg.
Certains des nombreux chercheurs auditionnés nous ont alertés sur la dangerosité de l'« effet cocktail » de ces substances. Vous avez fait allusion à la technique du name and shame à l'égard des entreprises qui ne participeraient pas au bon développement de certains produits. Pour les répertorier efficacement, il faudrait que les chercheurs puissent prouver cet « effet cocktail ». Or ils nous ont souvent expliqué qu'ils n'avaient pas suffisamment de moyens et de temps pour travailler sur ce sujet-là.
Est-ce que l'un des comités interministériels dont vous avez parlé est consacré à cette thématique qui intéresse de plus en plus nos concitoyens ? Les chercheurs vont-ils avoir des moyens supplémentaires pour y travailler ?