Comme toujours, il convient de confronter les théories à la réalité. Or, la réalité est celle-ci : ces fonds, notamment ceux qui sont investis dans les PME, se caractérisent par un biais traditionnel en faveur de l'économie locale en France. Les gestionnaires de portefeuille qui gèrent des fonds destinés aux PME investissent généralement dans des entreprises françaises qu'ils connaissent bien. Faut-il pour autant l'inscrire dans la loi ? Non, car les PME françaises font des affaires à l'international et, inversement, je ne saurais guère distinguer entre des PME installées de part et d'autre de la frontière alsacienne qui font l'essentiel de leurs investissements de l'autre côté. L'Europe doit protéger et investir, mais elle doit aussi exister. Sur ce point, monsieur Quatennens, sans doute serons-nous d'accord sur le fait que nous sommes en désaccord (Sourires) ; en attendant, je confirme notre avis défavorable.