Nous entamons effectivement la discussion sur les administrateurs salariés dans les conseils d'administration des grandes entreprises.
De façon générale, je pense que le pas en avant proposé dans ce projet de loi doit être reconnu. Alors que le principe de l'administrateur salarié obligatoire dans les entreprises qui dépassent un certain seuil date seulement de 2015, nous marquons déjà une étape et une nouvelle évolution.
Je ne suis pas favorable aux écritures qui, plus ambitieuses, rompraient l'équilibre proposé. En revanche, pourquoi ne pas proposer une clause de revoyure à l'horizon de trois ans qui permettrait de dresser le bilan et éventuellement de franchir ce fameux pas supplémentaire ?
Ces amendements qui proposent des administrateurs salariés en dessous de mille salariés sont trop contraignants, et celui qui prévoit une codétermination complète l'est encore plus.
Je suis donc défavorable à ces deux amendements.