Le ministre m'avait répondu, au cours de la discussion générale, que le thème du développement de l'activité physique et sportive des salariés en entreprise n'avait pas sa place dans ce projet de loi, mais nous disposons de données objectives, scientifiques, qui démontrent, à l'heure de la motorisation croissante des déplacements, que les activités physiques et sportives sont un bienfait sur le lieu de travail ou en lien avec l'activité professionnelle. Elles permettent de lutter contre le stress et contribuent à réduire l'absentéisme et à améliorer la performance économique des entreprises.
Il s'agirait donc de créer, sur le modèle du crédit d'impôt famille, qui favorisait la construction de crèches, un crédit d'impôt sport, limité à 250 000 euros par an et par entreprise, pour construire des lieux, favoriser la prise de licences, faire venir des intervenants, des coachs…