Il ne faut pas craindre systématiquement des dérives de prix : nous avons l'exemple de l'électricité, et je m'exprime ici en ma qualité d'ancien président d'un syndicat d'énergie. Nous avions mutualisé des demandes de collectivités pour proposer des prix plus attractifs. On sait que des fournisseurs de gaz pourront chercher les clients et, par le biais de la massification de la demande, pourront négocier des prix et proposer un accès au gaz avec des tarifs qui n'augmenteront pas forcément.
Ensuite, il faut bien l'admettre, nous nous rendons compte, après avoir examiné, depuis le début de la législature, des textes tels que le projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable (ÉGALIM), le projet de loi sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN) ou la loi pour un État au service d'une société de confiance (ÉSSOC), qu'on parsème des dispositions liées à l'énergie alors qu'il serait temps de voter une vraie loi sur l'énergie, qui les reprendrait toutes et éviterait de devoir chercher les dispositions concernant le gaz dans la loi relative à la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), les dispositions concernant la simplification du raccordement des éoliennes dans la loi ÉSSOC et ainsi de suite.