Sur ce sujet, je suis ouvert aux propositions qui ont été faites par les députés de la majorité en ce qui concerne l'abaissement du plafond du salaire de référence utilisé pour la répartition de la participation, aujourd'hui fixé à quatre fois le plafond annuel de la sécurité sociale, soit quatre PASS. Nous avons eu de longues discussions et j'écouterai dans un esprit d'ouverture les propositions de la majorité.
C'est également un texte de justice à travers la réforme de l'épargne retraite. Les dispositifs actuels sont trop complexes, trop lourds : un salarié ne peut conserver le même dispositif quand il change d'entreprise, ni dans la plupart des cas libérer la somme épargnée quand il veut acheter une résidence principale, et n'a pas même le choix de sortir en rente ou en capital quand il part à la retraite, l'option lui ayant été imposée dès le départ.
Notre majorité croit à la liberté et à la responsabilité : c'est pourquoi elle transformera de fond en comble les produits d'épargne-retraite afin qu'ils soient portables d'une entreprise à l'autre, que chacun puisse libérer les sommes nécessaires pour acheter sa résidence principale et pour qu'enfin chaque salarié choisisse librement, au moment de prendre sa retraite, s'il veut une sortie en rente ou en capital.
C'est un texte de justice, enfin, avec la transparence des niveaux de rémunération. Je crois en la transparence et je refuse les excès auxquels nous pouvons assister, en matière d'écart de rémunération, dans d'autres pays.
Je suis donc favorable à ce que cette transparence soit faite, non seulement à partir de la moyenne des salaires, comme nous l'avons adopté en commission spéciale, mais également à partir de la médiane, qui permettra de mieux observer la répartition des salaires au sein d'une même entreprise et les écarts de salaires entre les salariés ainsi que leurs dirigeants.