Vous comptez vous désengager d'un atout stratégique majeur, alors que toutes les grandes nations du monde contrôlent leurs aéroports, donc leurs frontières. À Pékin, à Tokyo, les aéroports sont publics et l'État contrôle rigoureusement les entrées sur son sol. Même les États-Unis n'ont pas privatisé leurs milliers d'aéroports, conscients des enjeux sécuritaires.
Cette funeste loi « Macron 2 », car c'est ainsi qu'il faut la nommer, ne favorisera pas la création et le développement des entreprises, mais elle dopera assurément l'immigration massive.
Monsieur le ministre, nous savons bien que vous n'êtes dans cette affaire que le vassal de l'Union européenne, qui impose sa feuille de route, ses choix politiques et ses objectifs pour maintenir la France dans le carcan bruxellois. Le modèle de société que vous mettez en oeuvre, celui de la rentabilité, est voué à l'échec.