.. pour permettre à nos PME de se développer, et à notre croissance d'être toujours plus forte.
Monsieur Ruffin, j'ai écouté attentivement votre intervention, qui était, comme d'habitude, brillante, mais qui, à un moment donné, a déraillé. Vous nous avez dit que, depuis votre petite enfance, jusque « dans le ventre de votre mère » – je ne fais que reprendre vos propos – , vous avez entendu les mots « crise, croissance, crise, croissance », systole, diastole, systole, diastole, les battements du coeur... Je veux vous rassurer : nous avons, nous aussi, un coeur, et nous ne rêvons pas forcément de crise et de croissance ; il nous arrive de rêver des étoiles, de la mer, des beaux paysages, des arbres, de nos enfants, de la vie qui va venir. Mais là où votre raisonnement a commencé à dérailler, c'est quand vous nous avez dit que la croissance ne fait pas le bonheur.