Sur les 60 % restants, la moitié s'opère par le biais d'un mandataire. C'est non pas le chef d'entreprise qui se déplace lui-même à la CCI, mais soit un avocat, soit un expert-comptable qui va négocier directement avec le CFE pour la vingtaine de dossiers dont il a la charge. Nous sommes donc en désaccord sur le constat : j'estime que le mouvement de dématérialisation et d'intermédiation est déjà très avancé. J'admets qu'un contact physique soit maintenu pour la minorité qui y tient encore, soit, mais n'extrapolons pas cette exception pour en faire une généralité car cela ne correspond pas à la réalité de la création d'entreprise aujourd'hui.
Ensuite, il restera dans les CCI un mandataire qui sera chargé de gérer le site internet unique. Si vous êtes un créateur d'entreprise, que vous êtes installé dans un territoire rural et que vous n'avez pas accès à internet – ce qui, de vous à moi, me paraîtrait surprenant voire contradictoire avec l'idée même de créer une entreprise, mais admettons – , vous vous rendrez dans votre CCI – j'espère que toutes les CCI de France ont accès à internet, sinon nous sommes vraiment dans un monde dépassé –,