Je suis député d'une circonscription où l'industrie représente 24 % du PIB. Dans ce territoire, nous marions l'ensemble de ce qui fait la fierté de l'industrie française : le fleuron automobile avec Alpine, le fleuron mécanique avec Gault Industries – dont vous avez rencontré les représentants lors du lancement du projet de loi PACTE – , l'aéronautique, la filière du lin, la filière énergie – qui n'est pas rien en Normandie.
Avec l'étranglement des CCI, la réponse économique sera, comme la réponse publique désormais, concentrée uniquement sur la métropole rouennaise – et je ne parle pas du FISAC, qui aura du mal à irriguer le pays de Bray à partir de Rouen. Cela condamnera nos territoires à devenir des bronze-cul pour Parisiens fatigués – j'ai déjà utilisé cette formule ; on m'a dit qu'elle était abrupte – , c'est-à-dire des zones de relégation où il fait bon vivre, où il est agréable de faire du tourisme, où l'on peut bronzer, certaines années, plusieurs fois par an. Toutefois, les habitants de ces territoires veulent y vivre toute l'année.
On pourrait trouver atypique qu'un député communiste défende les CCI,...