Si la diminution du nombre de fonctionnaires n'est évidemment pas une fin en soi, cet échec démontre que vous n'avez pas engagé la vraie réforme, celle qui permettrait de mettre fin à la mainmise de l'État, à la bureaucratie parisienne, à cette technostructure que nous dénonçons et qui donnerait plus de liberté aux territoires.
Monsieur le Premier ministre, ma question est simple : êtes-vous prêt à stopper cette dérive centralisatrice ? Êtes-vous prêt à engager sans délai la transformation de l'État pour donner plus de pouvoir d'achat aux Français, plus de compétitivité aux entreprises ?