J'associe Jean-Paul Lecoq à ma question. Monsieur le Premier ministre, samedi dernier se déroulait la journée internationale de la paix instituée par l'Organisation des Nations unies – ONU – afin de promouvoir partout la paix. Dans le monde entier, des femmes et des hommes se sont mobilisés pour la culture et le droit humain à la paix. En France, de nombreuses initiatives, hélas peu relayées par les médias, se sont déroulées à l'initiative du Mouvement de la paix et de Mères pour la paix.
Dans le même temps, la parole de la France dans le concert des nations s'essouffle et sa politique extérieure, hors intervention militaire, s'affaiblit.
Les oppositions de doctrine, apparues hier lors de l'Assemblée générale de l'ONU, doivent renforcer notre conviction que, face aux différents impérialismes et nationalismes exacerbés, en particulier celui des États-Unis, la France doit s'imposer comme la nation de la coopération, capable de s'adresser à tous les pays mais sans compromission.
Or, au-delà du discours, la France continue de vendre des armes à des régimes ne respectant pas les droits humains et le démantèlement de ses effectifs diplomatiques à l'étranger se poursuit.