Ces trente dernières années, ceux-ci ont diminué de 53 % et, d'ici la fin du quinquennat, vous prévoyez une nouvelle baisse de 10 %. Dans le même temps, les crédits dédiés à l'armement, en particulier nucléaire, augmentent. Cette logique, imposée par l'OTAN et contraire à la promotion de la paix, doit s'inverser. Dans un récent sondage, 72 % des Français se disent d'ailleurs favorables au désarmement nucléaire.
Aussi, monsieur le Premier ministre, comptez-vous revenir sur la baisse des effectifs de la diplomatie afin que la France soit à la hauteur de l'ambition exprimée à l'ONU ?