Ce blocus est une réalité. Certains l'appellent « embargo ». Il constitue un poids constant pesant sur Cuba, donc sur nous.
Je tiens à rappeler – nos anciens collègues Pierre Lellouche et Karine Berger avaient rédigé un rapport sur ce sujet sous la précédente législature – que nous subissons l'extraterritorialité des lois américaines. Nos sociétés ont déjà versé plusieurs milliards de dollars d'amende aux États-Unis, uniquement pour avoir eu des échanges avec Cuba. Cela tétanise de nombreuses entreprises.