Merci, monsieur le ministre, pour ces précisions chiffrées qui, à certains égards, lèvent quelques-unes de nos inquiétudes ; toutefois, j'en soulèverai une autre. Tout d'abord, les amendements que nous présentons ne signifient pas le rejet de la proposition que vous faites – nous comprenons bien l'enjeu que cela représente pour les entreprises. Cela étant, nous trouvons dommage de ne pas prévoir dès à présent le mécanisme qui permettra à la PQR et surtout à la presse hebdomadaire régionale de remplacer les recettes qui seront perdues à cause de cette disposition.
En effet, pour réagir à votre dernière remarque, les pertes ne seront pas uniformes pour tous les titres ; elles ne seront pas non plus uniformes au sein des catégories que vous avez listées et dépendront de la taille des titres. Je crains beaucoup que les plus petits de ces titres, actuellement les plus fragiles en raison du virage numérique qui les pénalise déjà beaucoup, ne soient les plus touchés. Même avec 1,8 %, 2 % ou 3 % de baisse, leur équilibre peut être définitivement mis en danger, entraînant leur disparition.