Quand on taille des lauriers, la tentation est toujours grande de tailler un peu trop : on veut que ce soit plus propre, mieux aligné... Mais on prend du coup le risque que les fleurs ne repoussent pas, car on est allé trop loin.
Votre proposition, monsieur le député, repose sur les meilleures intentions du monde, mais elle risque de faire disparaître nombre de quotidiens ou d'hebdomadaires de la presse régionale. Je salue votre volonté de simplifier la vie des entreprises, d'alléger leur charge financière, mais ne coupons pas trop le laurier, laissons encore pousser quelques fleurs !
Notre texte est parvenu à un bon équilibre. Je vous remercie d'avoir appelé notre attention sur la nécessité d'alléger encore plus la charge pesant sur les entreprises, mais laissons pousser pendant encore quelques années certains lauriers de la presse locale hebdomadaire, monsieur le député !