Monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, je souscris bien entendu aux dispositions qui simplifient la vie de l'entrepreneur et qui allègent les contraintes des entreprises, notamment les TPE et les PME. Je ne citerais que l'exemple des 5 000 euros pour l'inscription de l'auto-entrepreneur qui en ont bloqué plus d'un.
Pour le reste, je salue les efforts de M. le ministre et du Gouvernement, mais j'ai la conviction, conviction que j'avais déjà sous les gouvernements précédents, que nous n'arriverons pas à faire redémarrer vraiment notre économie, et en conséquence à mieux faire vivre notre pays, si nous ne retrouvons pas un espace politique et financier qui nous permette d'engager un grand projet. C'est cela qui manque le plus à notre pays.
Pourquoi ne pas le faire avec la transition énergétique ? Vous me direz que c'est facile à dire, mais j'ai été frappé, durant la préparation de ma campagne électorale, en écoutant les chercheurs m'expliquer qu'en matière d'énergie solaire nous étions beaucoup plus avancés que ce qui se dit. Ils ne me parlaient pas seulement des panneaux solaires installés sur les toitures, mais aussi, par exemple, du procédé du four solaire, comme celui, conçu sous la présidence du général de Gaulle, installé à Font-Romeu, dont la capacité de production électrique est très forte. Par ailleurs, la France est idéalement située, grâce à ses façades maritimes, pour exploiter l'énergie des marées.
Si nous avions la chance de lancer un grand projet de cette nature, tout le reste se mettrait en place, y compris en matière de formation. Nous sommes en panne générale, me semble-t-il. Ce qui est fait va dans le bon sens, mais il faut sans doute aller plus loin. La France le mérite.