Ces chefs d'entreprises craignent de voir arriver tout d'un coup un délégué syndical aux ordres d'une centrale nationale. Parfois, les syndicats représentatifs des personnels au niveau national confondent la défense des salariés sur le terrain, au niveau de l'entreprise, avec des postures politiques. Nous le savons parfaitement : un frein psychologique existe chez les chefs d'entreprise. Or, monsieur le ministre, vous ne le levez pas.
Voilà pourquoi nous défendrons un amendement tendant à relever les seuils, et un autre tendant à mettre fin au monopole syndical au premier tour des élections professionnelles. C'est ainsi qu'on lèvera le frein psychologique majeur lié au franchissement du seuil de 49 à 50 salariés.